Le producteur et réalisateur espagnol estime que ce n’est pas le piratage qui porte préjudice actuellement à l’industrie du X.
Le point de vue peut sembler original. Alors que la Société civile des Producteurs phonographiques (SCPP) entend intensifier sa lutte contre le piratage en faisant du téléchargement direct l’une de ses principales cibles pour l’année 2011, le producteur espagnol Torbe s’est fendu aujourd’hui d’un article pour le moins provocateur sur son blog, dénonçant les pleurnicheries de l’industrie du X, à l’égard du piratage.
Leçon de gestion
« Mes vidéos sont de loin les plus téléchargées gratuitement en Espagne, explique ainsi Torbe. Il suffit de faire une recherche avec mon nom pour se rendre compte que tout mon contenu est disponible un peu partout. Et pourtant, je gagne sans cesse plus d’argent. Curieux, non ? » À l’en croire, le piratage n’a même aucun effet sur son business, puisqu’il peut encore se permettre de dépenser 1 200 euros pour tourner avec des actrices de l’Est ou encore s’offrir des voyages en Russie coûtant 15 000 euros. Et d’en rajouter une couche : « Si vous savez gérer un commerce, vous prospèrerez sur Internet ». Tout juste ne va-t-il pas jusqu’à expliquer que tout ce piratage lui offre un maximum de visibilité et fait donc de la pub pour son site.
Néanmoins, Torbe ne se contente pas d’expliquer faire un bénéfice malgré l’omniprésence du piratage, il y va également de sa théorie sur le déclin de l’industrie du X en ligne. « Le problème, c’est que personne ne propose un produit nouveau, différent et réellement malade qui permette de se branler. Tout le monde copie quelqu’un d’autre et au final, on a un produit caduc, vu des milliers de fois et pour le moins ennuyeux. » En somme, tout mettre sur le dos du piratage est une excuse trop facile…
Paru le 17 janvier 2011
Torbe.
Torbe et Aletta Ocean.
Les bukkake de Torbe.
Les bukkake de Torbe.