Les étudiants de l’université de Cambridge ont exprimé une opinion très favorable à la pornographie lors d’un débat avec des stars du X, la semaine dernière.
La fierté guide parfois bien des actions. La semaine passée, bien peu de médias ont fait état du débat programmé jeudi dernier à l’université de Cambridge, en Angleterre, avec un thème loin d’être dénué de provocation dans sa formulation : la pornographie contribue au bien-être public. Le tout, en présence de stars du porno.
Outil éducatif
« Que le porno soit un narcotique temporaire ou quelque chose de beaucoup mieux est une question d’opinion, mais c’est un sujet dont il faut parler, car on n'en discute pas suffisamment », avait expliqué Sarah Peters-Harrison, en janvier dernier au Cambridge News, pour légitimer ce débat et tenter d’attirer un intérêt médiatique. Celui-ci sera intervenu à l’issue du verdict, largement favorable à l’industrie du X. La réalisatrice Anna Span et l’acteur Johnny Anglais ont manifestement été convaincants pour expliquer que le porno n’est pas dégradant pour l’image de la femme et constitue un bon outil éducatif, notamment en initiant des débats autour de la sexualité. Mais plutôt que de reconnaître ces éléments, certains observateurs se demandent plutôt si l’ancienne actrice Shelley Luben, devenue depuis une militante anti-porno farouche, n’a pas tout simplement viré dans le hors-sujet en pointant des mensonges de l’industrie du X et assimilant celle-ci à de « l’esclavage moderne ». Du coup, les réjouissances vont bon train aux USA depuis jeudi…