La star française nous a régalés de 2008 à 2012 par ses performances fiévreuses et joliment hard. Elle a décidé de baisser le rideau et on n’en finira pas de la regretter…
Lou Charmelle et Hot Vidéo, c’est une grande histoire d’amour. On n’a pas cessé de la soutenir depuis ses débuts (marqués par Le Bal des Hardeuses, Bienvenue Chez Les Ch’tites Coquines et Serveuses à la carte). Elle nous l’a rendu au centuple… On a pu aisément s'en rendre compte sur le tournage de notre production Californique, où Lou se la donnait en compagnie des incendiaires Jessie Volt et Tori Black.
Parmi la foule de productions où apparaît la belle, on se contentera de citer le réjouissant Marie Noëlle (2009) de Christian Lavil et Initiation of Lou Charmelle (2010), où elle nous gratifie d’une DP - assortie d’une double anale - d’anthologie. Par la suite, Lou a rapidement fait son trou dans la Porn Valley, tournant pour Elegant Angel (Anal Fanatic), Digital Playground (Getting In, Sneaking Around) et l’incontournable Manu Ferrara (Slutty and Sluttier 12, Evil Anal 12, Slutty and Sluttier 14, …).
Un parcours qui l’a autant menée aux States qu’à Budapest, avec un détour par le hard feutré des british de JoyBear Pictures (Educating Reeves, dont François Brummell vous parle dans le Hot Vidéo N°256, toujours en kiosques) et les œuvres du belge David Beffer (ContraXt, dont on vous a reparlé récemment), le Jan Ceulemans du porno.
Durant sa carrière, Lou Charmelle a renvoyé l’image d’une fille charmante, intelligente, abordable et cultivée, bien loin du prototype de la porno star décérébrée. Elle met donc un point final à cette histoire, en débarquant à Ibiza. Elle s’installe d’ailleurs sur la Isla Blanca, véritable paradis du clubbing, pour plancher sur le développement du label musical Teknologik.
Elle nous a adressé ce message adorable, des suites de la nouvelle de son départ : « ces quelques années dans le X m’ont beaucoup apporté humainement, et je vous remercie pour m’avoir fait confiance et m’avoir soutenue. Merci également pour les expériences que vous m’avez fait vivre. »
Une grande dame, cette Lou…
(Re)découvrez les films de Lou Charmelle.
