Longtemps cantonné à un marché de niche, le « porno tabou » a la cote en ce moment. Explication du phénomène du porno incestueux.
Baver sur la tarte aux pommes de sa belle-mère mais aussi sur ses courbes généreuses, apprécier son gendre pour son sens de l’humour mais aussi pour ses épaules larges et sa fougue de jeune homme, se délecter des instants passés avec sa sœur par alliance à jouer à des jeux pas si innocents. Des fantasmes vieux comme le monde qui inspirent de plus en plus de plus de scénaristes de films X, certains studios américains s’en sont même fait une spécialité et donnent à ce genre ancien, une toute nouvelle jeunesse.
Longtemps restée tabous, les liens familliaux (par alliance bien sur !) dans les films porno sont de plus en plus exploités. Il ne faut pas se voiler la face, Forbidden Fruit et son actrice fétiche Jodi West, une Milf tendance « cougarce », vont creuser profond dans notre psyché et nos œdipes mal résolus. Les titres parlent d’eux-mêmes : « Secrets mère et fils », « Appelle-moi maman » ou encore « Secret de famille ». Mais le fait est que la sauce prend et que ce petit goût d’interdit moral provoque ce qu’il faut d’excitation. Et c’est bien ce que l’on demande en premier à un film porno : qu’il soit « branlable ». Ça se culbute le plus souvent sur le plan de travail de la cuisine ou dans la chambre des parents, la créativité des scénaristes n’a de limites que les murs de la maison familiale.
La renaissance de ce genre est aussi une revanche sur le gonzo, car dans ce type de film, par définition plus psychologique, le jeu des acteurs est aussi important que la scène de sexe elle-même.
La bonne nouvelle est que ces productions permettent à des actrices vieillissantes mais toujours sexy de continuer à tourner à un âge où l’on commence à faire le point sur ses années de cotisations retraite, c’est toujours ça de gagné…