4 DJs, 4 gogo-danseuses, des stars, de la vidéo. Réservez votre nuit du 15 novembre pour la John B. Root's Night Party. Ce soir-là, le réalisateur amoureux des femmes fête ses 20 ans de porno. A cette occasion, il se livre en exclusivité et sans fard aux lecteurs de Hotvideo.fr et offre des entrées gratuites aux internautes qui répondront correctement au questionnaire qu’il a concocté lui-même (pour jouer, rendez-vous à la fin de l’article).
Quand nous l’avons contacté, John B. Root mettait la dernière touche à sa grande soirée du samedi 15 novembre, au Balajo à Paris (9, rue de Lappe 75011 Paris). La « John B. Root’s night Party » réunira 4 DJ’s, 3 vidéo mixers, un écran de 4 mètres sur 3, 4 danseuses nues et de nombreuses actrices. Une occasion unique de rencontrer, en plus de John, vos actrices préférées (ça reste entre nous) et de nombreux people et amis de l’artiste. Venez tôt car la plupart des événements sont programmés entre 20 et 23 heures. Voir les détails et le programme de la nuit sur : http://tinyurl.com/john-BRoot-Party
Très occupé, le réalisateur aux multiples talents a malgré tout gentiment répondu en exclusivité à nos questions.
« Etre un obsédé sexuel professionnel oblige à travailler 10 heures par jour et cela simplement pour tenir sa tête en dehors de l’eau financièrement. » John B. Root assume parfaitement d’aimer son genre de vie mais il annonce tout de suite la couleur : cela a un prix. Du travail, du travail et encore du travail. Il montre du doigt l’arrivée des tubes pornos gratuits qui ont « cassé le métier » et érigé le vol en modèle économique. « Ils pillent nos films sans vergogne. Ce sont des délinquants qu’il est difficile d’attaquer car ils sont souvent domiciliés dans des pays lointains. Parallèlement, ils font perdre l’habitude à l’amateur de porno de payer pour consommer. Ce qui est un drame en soi car faire un film X a un coût. Quand je tourne une scène, je dois payer l’actrice, l’acteur, la maquilleuse, la mise en ligne… »
John B.Root en bonne compagnie
Pourtant John B. Root se décrit lui-même comme un artisan : « je fais tout : le réalisateur, le monteur, le technicien et parfois l’acteur aussi ». Il annonçait déjà en 1999 dans son roman autobiographique « Porno Blues » que le métier tel qu’on l’avait connu était en train de mourir. Les faits lui ont donné raison. Il ne tire aucune gloire d’avoir eu raison avant les autres mais se place en témoin d’une époque et d’un bouleversement des modes de consommation qui a entraîné des changements radicaux dans la façon de faire du X. « Il y a 20 ans, quand j’ai commencé, il y avait des centaines d’actrices disponibles car elles étaient assurées de pouvoir vivre de ce métier. Elles se font beaucoup plus rares aujourd’hui car on leur propose surtout des tournages amateurs où les filles finissent le plus souvent en gros plan avec du sperme sur la gueule après s’être fait baiser sur le sol d’une cuisine sale, et traiter de salope sous une ampoule glauque au plafond, le tout pour 100 euros la scène. Il n’y a plus beaucoup d’alternatives car la plupart des studios de prod’ professionnels ont coulé à cause du gratuit, il en reste moins de 10 en France ». A ceux qui n’auraient pas encore été calmés, il en rajoute une couche en direction des petits jeunes qui imaginent le business du porno avec bonnes meufs en open bar, fêtes non-stop et vie de millionnaires. « Il ne faut surtout pas se lancer aujourd’hui en croyant que vous allez en vivre. Par contre, si vous aimez vraiment, faites-le comme un artiste, faites-le bien en respectant les actrices mais sachez que vous ne gagnerez pas un centime ».
John B.Root en plein boulot
Il ne cache pas que le mode de vie qu’il s’est choisi à cause de son goût immodéré pour la jouissance féminine demande beaucoup de sacrifices. Le déclic, lui l’a eu à 35 ans. « Je voulais faire du cinoche mais j’étais journaliste documentaire pour la télé (Antenne2 et FR3) et j’écrivais des livres pour la jeunesse (dont certains sont toujours au programme de l’Education nationale) avec un certain succès. A 35 ans j’ai tout plaqué même ma femme, qui m’avait dit c’est le porno ou moi ». On connaît la suite. 20 ans après, il ne regrette rien et n’échangerait sa place pour rien au monde. « Je n’ai pas de patron, je suis libre. Je peux jouer avec les choses précieuses que sont la sexualité et le corps de la femme. Ça n’a pas de prix. C’est un privilège. Je suis le plus heureux des hommes ».
Loin de se satisfaire de son très beau parcours, il fourmille de projets. Il vient de refondre entièrement son site internet. Il est maintenant accessible sur tous les écrans (ordinateur, smartphone et tablette). On peut y découvrir 450 filles, 150.000 photos, 1485 scènes et 21 films. Toute l’œuvre de John B. Root à portée de clics. Il sortira l’année prochaine un nouveau roman aux éditions Blanche ainsi qu’une BD ayant pour thème le making off du tournage de son film « Mangez-moi » avec Liza Del sierra. Il prépare toujours pour 2015 un documentaire pour CANAL+ sur ses 20 ans de porno, commenté par des actrices connues comme Nikita Bellucci, Angell Summers… mais également de belles inconnues croisées au gré de ses rencontres professionnelles et amicales. Parallèlement, il est toujours aux commandes de son bébé : le magazine Hot Vidéo Explicite, avec, au programme du dernier numéro disponible en kiosque, Melody et Alysée salopes à souhait, un dossier sur le fist-fucking et deux films très chauds : « Anna la libertine » et « Les deux chiennes ».
Affiche John B-Root's N!ght Party
Bref John B. Root a du travail pour les 20 prochaines années mais il prendra quand même le temps, entre deux tournages, de faire la fête le samedi 15 novembre pour célébrer ses 20 premières années dans le X en compagnie des gagnants du concours Hot Vidéo, d’actrices, de people et de pleins d’autres privilégiés. A vos agendas !