Les Néo-zélandais sont surveillés au travail : ils passeraient trop de temps sur les sites X !
Les laborieux kiwis
privés de X
Aujourd’hui, Big Brother a une nationalité : il est néo-zélandais. Sous le Tropique du Capricorne, les employeurs ont de plus en plus recours à des systèmes de surveillance (des caméras de surveillance, des pare-feux etc.) pour réduire l’inactivité au travail qui coûterait des millions aux entreprises. Parmi les divertissements visés : les sites pornographiques. « Un type passait 80% de son temps de travail à regarder du porno sur la toile. On chope les gens qui utilisent les ordinateurs d’une société pour un autre travail.
C’est une très importante affaire pour la propriété intellectuelle des sociétés », explique Alan Watt, qui dirige une société de surveillance. Toutes ces dispositions sont prises pour rétablir les droits des employeurs. S’il existe un doute raisonnable qu’une infraction est commise, les employés peuvent être surveillés. Une fois les choses rentrées dans l’ordre, le système de surveillance doit disparaître. On attend avec impatience les réactions de Steve Crow, le roi du porno kiwi, le seul à pouvoir contre-attaquer.
Par Nicolas Nykvist
Paru le 30 janvier 2008