Le Swedish Film Institute se lance dans le porno féministe en finançant une série de courts métrages.
A court
Equivalent suédois de la Cinémathèque Française et du CNC (Centre National de la Cinématographie), le Swedish Film Institute (Svenska Filminstitutet) se lance dans la production de films pornographiques. L’organisme de cinéma est à l’initiative d’une série de courts métrages filmés par des femmes avec des téléphones mobiles. Financés par le Swedish Film Institute à hauteur 59 300 dollars sur le budget total de 76 200 dollars, ils seront assemblés sous le titre « Dirty Diaries » (« Journaux intimes salaces ») et, présentés au public au printemps prochain.
Les réalisatrices ont eu carte blanche, du moment que les acteurs ont plus de 18 ans. « C’est un projet avec de réelles ambitions artistiques. Pour moi, c’est un traitement différent et féministe du film érotique », souligne Anna-Marie Söhrman Ferm du Swedish Film Institute. La documentariste féministe Mia Engberg qui chapote « Dirty Diaries » avait réalisé « Selma et Sofie » en 2001, le premier film érotique fait par une femme.
Par Nicolas Nykvist
Paru le 30 avril 2008
