Alors que pour Scarlett Pain la souffrance est un puissant aphrodisiaque, on apprend que même elle a peur de la sodomie !
Au bon Pain
Comme son nom de scène l’indique, Scarlett Pain assume à mort d’être accro à la douleur. « J’ai choisi “pain” (douleur en anglais) comme pseudonyme parce qu’il y a tellement de souffrances diverses et variées. Mais attention, il y a les bonnes douleurs et les mauvaises. » Comme il convient de ne pas mélanger les torchons et les serviettes, la hardeuse argumente en expliquant que tout ce qui comporte des piercings et des seringues la fait grimper au rideau en moins de deux.
De même pour les tatouages auxquels elle semble donner une valeur quasi totémique : « Mon tatouage en forme de pistolet me protège », dit-elle en pointant du doigt son bas ventre. Quant aux « mauvaises douleurs », la principale est pour le moins handicapante pour une hardeuse : la sodomie ! « C’est étrange, je n’ai jamais eu de bite dans mon petit trou de balle. J’aimerais essayer, mais chaque tentative se solde par un échec cuisant, ça fait trop mal. Je n’ai donc jamais fait d’anal. »
Par Nicolas Nykvist
Paru le 10 juin 2008