Pour le réalisateur Andrew Blake, Joe Francis n’est qu’un grossier personnage.
Andrew Blake taille
une veste à Joe Francis
Depuis qu’il est régulièrement poursuivi en justice pour obscénité, le X-business américain se serre les coudes, mais chacun ne semble pas susciter la même adhésion du métier. Pour le réalisateur Andrew Blake, John Stagliano et Joe Francis ne sont pas logés à la même enseigne : « Stagliano est un bouc émissaire pour le gouvernent et la soi-disant droite religieuse. John n'a rien fait de mal, à moins que l'expression de la sexualité ne soit un crime. Je ne pense pas que les hommes politiques cherchent à imposer quoi que ce soit de moral, il suffit de regarder tous les scandales dont ils ont eux-mêmes été victimes. Ils ont détruit notre économie. Cependant, je ne pense pas qu'ils puissent un jour écraser le X-business et la passion qu’il suscite. Le hard est trop populaire de par le monde ».
Joe Francis, par contre, ne suscite pas la sympathie d’Andrew Blake : « Ses démêlés avec la justice n’ont rien à voir avec la censure et la liberté d’expression. Il adore porter des affaires devant la justice ou être poursuivi. C’est un grossier personnage qui a la même vision du porno qu’un adolescent ».
Par Nicolas Nykvist
Paru le 18 octobre 2008