Entre Budapest et Toulouse, Lou Charmelle goûte au gonzo sous toutes ses formes.
Lou Charmelle,
gonzo journaliste
Il y a deux manières de pratiquer le gonzo et Lou Charmelle en a fait l’expérience cet été. Une qui dépote comme à Budapest, où le hardcore règne en maître sur des corps que le sexe à outrance a rendu impavides. L’autre, aussi intense, mais où l’on préfère laisser aller les actrices et acteurs à leurs propres débordements. « A Budapest, j’ai tourné une scène pour Rocco Siffredi, une orgie à cinq avec Ian Scott. A la fin de la scène, il m’a dit : “C’est dingue, toi, dès que tu as une bite dans le cul, tu te transformes !”.
J’étais morte de rire, mais je l’ai pris comme un compliment », se rappelle la hardeuse qui a pu comparer cette expérience de gonzo avec une autre plus langoureuse. « A Toulouse, j’ai fait une DP avec Mike Angelo et Olivier Sanchez pour le compte de Swipp. Honnêtement, ça m'a fait du bien de pouvoir faire un gonzo en "roue libre", sans personne qui t'interrompt toutes les deux minutes, comme à Buda. Du coup je me suis vraiment lâchée, ça faisait longtemps ! ».
Par Nicolas Nykvist
Paru le 19 août 2009