Votre pénis est flaccide, inerte, mou, lâche ? Pas de panique, pas de fatalisme ! Kiki peut redevenir Durandal à la faveur de diverses méthodes que nous passons ici en revue.
LES CACHETONS
Viagra (Sildénafil)
Introduit sur le marché en 1998-1999, le Viagra a connu son heure de gloire au début des années 2000. Le composé actif, le Sildénafil, s’est néanmoins trouvé supplanté par ceux des produits concurrents. Si son nom reste à jamais associé à celui des pilules pour bander, le Viagra semble désormais appartenir au passé.
Les + :
- Le plus connu.
Les - :
- Prix élevé.
- Très contre-indiqué (troubles cardiaques, hypertension, insuffisance rénale).
- Possibles effets secondaires (rougeurs, nausées…).
Levitra (Vardénafil)
Le Levitra, c’est le Viagra, mais en mieux. Spécialement indiqué pour les seniors, son délai d’action est plus rapide et dure plus longtemps (5h contre 4 pour son concurrent de Pfizer). A privilégier pour les rapports sexuels planifiés et ponctuels. Les grandes occaz, quoi !
Les + :
- Moins contre indiqué que le viagra (parfait pour les seniors).
- Délai d’action rapide (25 mn après la prise).
- Existe en comprimés solubles.
Les - :
- Prix élevé.
- Possibles effets secondaires (rougeurs, nausées…).
- Délai d’action retardé si repas trop riche au préalable.
Cialis (Tadalafil)
Le roi du marché ! Surnommée la « pilule du weekend », l’efficacité du Cialis est bien plus longue que pour le Viagra et le Levitra : jusqu’à 36 heures ! Un dérivé du médoc, avec une concentration moindre, permet une prise quotidienne et un effet constant. A réserver aux baiseurs réguliers qui ne veulent pas se soucier d’une posologie contraignante.
Les + :
- Efficacité constante si prise quotidienne.
- Longue durée d’action (jusqu’à 36 heures après la prise).
- Délai d’action rapide (30 mn après la prise).
Les - :
- Prix élevé.
- Très contre-indiqué (troubles cardiaques, hypertension, insuffisance reinale).
- Possibles effets secondaires (rougeurs, nausées…).
LA POMPE ET AUTRES DÉVELOPPEURS
La méthode Austin Powers ! On en trouve de toutes les sortes en sex-shop. L’efficacité de l’effet de succion fait ses preuves à chaque fellation, toutefois, on ne peut être que circonspect devant celle exercée par une pompe, l’érotisme en moins. De leurs côtés, les développeurs se proposent de redresser l’axe pénien par une pression constante. Un tuteur en somme… Mouais…
Les + :
- Solution douce.
- Autocontrôle de l’utilisateur.
Les - :
- Peu efficace sur la durée.
- Risque de blessure avec une aspiration excessive.
- On se sent vraiment con avec ça sur la queue…
LA PIQUOUSE
Une solution « pas piquée des hannetons » ! Outre le fait de s’introduire une aiguille dans les corps caverneux, l’injection d’une solution hormonale réclame un modus operandi contraignant : administration deux fois par semaine maximum, érection qui ne doit pas durer plus d’une heure… L’Edex est la solution injectable la plus répandue dans le commerce, mais essayez d’abord les petits suppositoires de prostaglandine à introduire dans l’urètre. Le principe actif reste le même et c’est moins traumatisant.
Les + :
- Efficacité prouvée.
- Quasi-instantané (5 à 10 mn après l’injection).
Les - :
- Apprentissage de la technique d’auto-injection
- Posologie très stricte.
LES CRÈMES ET HUILES ESSENTIELLES
Qui n’a jamais entendu un bateleur vanter les bienfaits miraculeux du bois bandé, ginseng et autre gingembre ? Si effectivement, les principes actifs de ces produits sont vaso-dilatateurs et augmentent sensiblement le volume de la verge, leur efficacité est à prendre avec des pincettes. Dito pour les crèmes à base d’hormones. La meilleure contribution de la nature à votre vitalité sexuelle passera par une alimentation saine et équilibrée, plus que par l’onction de préparations miracle dont vous ignorez la composition. Bref : Marabout = charlatan.
Les + :
- applicable par sa partenaire (jeu érotique)
- sensations, odeurs
- Effet Placebo
Les - :
- Efficacité très relative (Effet placebo ?)
- Effets secondaires possibles (démangeaisons, irritations…)
- Prix (attention aux arnaques)
L’AUTO-HYPNOSE
Une méthode de hardeur, utilisée par Michael Cheritto, Tony Caliano et consorts pour « se faire monter » avant de passer à l’acte. Oubliez l’environnement en fermant les yeux. Concentrez-vous sur un fantasme ou une ancienne partie de baise mémorable tout en vous masturbant au rythme qui vous convient le mieux. Avec un peu d’entrainement et de bonnes prédispositions mentales, vous réussirez à baiser des filles au physique qu’on dit pudiquement « différent », comme Manu Ferrara en début de carrière.
Les + :
- Méthode douce.
- Gratos !
Les - :
- Nécessite de l’expérience.
- Réussite aléatoire.
L’IMPLANT PÉNIEN
Vous aurez un coté Steve Austin, mais c’est la solution ultime quand tout le reste a foiré. Elle consiste en l’implantation d’un matériau semi-rigide (silicone) à mémoire de forme ou gonflable (à remplir d’eau ou d’air via une pompe) dans les corps caverneux. Le contrôle est total par pression sur la pompe, située sous l’épiderme ou orientation manuelle de la verge.
Les + :
- Efficacité (Erection tenue).
- Contrôle total et facilité d’utilisation.
Les - :
- Passage sur le billard (hospitalisation de 24 à 72 h) donc risques infectieux.
- Manipulation parfois compliquée de la pompe.
- Fuites possibles ou fracture de la prothèse.
A BANNIR
L’ALCOOL ET LA CIGARTETTE
Clope dans une main, vodka Red Bull dans l’autre : le tabac et l’alcool sont des catalyseurs de drague, mais qui peut se targuer de bander dur à 2 grammes et demi ? L’alcool est l’ennemi numéro un de l’étalon, sur le court et le long terme. Idem pour la clope, dont les effets se ressentiront sur le temps avec des érections moins longues et moins soutenues. Toutefois, il se murmurerait qu’un p’tit pétard de beuh, partagé avant l’acte, pourrait vous rendre chaud comme la braise de son foyer. Mais chuuut : on ne vous a rien dit…